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Santo Domingo (Saint Domingue)

Santo Domingo- Parque colon
Santo Domingo- Parque colon

Nous avons rallié Santo Domingo capitale de la République Dominicaine Jeudi 4 Février 2016. A 11 h locale, après 5 jours de mer ; nous entrons dans le chenal d'accès de la capitale, nous nous sommes amarrés à la marina Bartolomeo Colon SANSOUCI vers 13h. Les gens de la marina sont charmants et les formalités d'entrée se font ... sans soucis ! Les cinq personnes représentant les diverses institutions se succèdent sur le bateau entre un inspecteur de l'armée, une personne de l'immigration, une des douanes, le capitaine du port et un inspecteur de la Direction Nationale du Contrôle des Drogues (DNCD) ;  nous servons à boire des sodas pour ceux qui veulent dans le cockpit plein comme un œuf ! Les personnes des douanes, de l'armée et des drogues ont visité le bateau en compagnie du propriétaire ; RAS ; tout va bien ; après avoir rempli tous les papiers et payé la "clearance" - les formalités d'entrée - nous pouvons enfin manger ; après quelques moments, un saut dans la ville pour acheter une carte SIM locale avec communication téléphonique et 3G et se renseigner pour aller à l'hôpital ... car Jocelyne a fait une mauvaise réception lors de son dernier quart de nuit. La cheville est enflée ; aïe, ça fait mal ; finalement, nous irons à l'hôpital Dario Contreras demain matin avec l'inspecteur de la DNCD ! En fait, il est très serviable et nous conduiras à l'hôpital dans sa voiture particulière, aller-retour et le temps qu'il faut ! Quand on vous dit qu'ils sont sympas ces gens !

Le formulaire et la radio en main, on va voir le médecin
Le formulaire et la radio en main, on va voir le médecin

Hola Todos ! Vendredi matin direction  l'Hospital Docente Universitario Dr. Dario Contreras dans la voiture de Miguel, découverte de la conduite de voiture à Santo Domingo ; c'est surprenant ...

Arrivés vers 11h30 à l'hôpital, prise en main à la réception des urgences, un formulaire, quelques questions et nous voici derrière une grille en fer forgé où différentes salles d'examen et de consultations se succèdent dans un couloir périphérique qui sert de salle d'attente. Un médecin fait un premier diagnostic dans la salle de dispatching,  nous donne un papier pour la radio "Rayos X", on attend un peu entre un gars menotté et un autre au T-shirt ensanglanté ; mais c'est très tranquille, peu de bruits, les gens qui attendent en même temps que nous sont gentils et attentionnés ; dès que l'on parle, ils comprennent que nous ne sommes pas d'ici, et nous aident du mieux qu'ils peuvent : un homme nous traduit en anglais ce que dit un infirmier de la radio, une femme nous traduit en français ce que dit un autre médecin qui semble en études universitaires et analyse la radio ; c'est une "esguince de torsello derecho " une entorse de la cheville droite - rien de cassé, tant mieux - et fait la prescription ...

Ce sera finalement une gouttière en plâtre et deux semaines de repos - un papier pour le service concerné -, une paire de béquilles -  un autre papier et pour finir une ordonnance pour des comprimés d'antalgique  à acheter en pharmacie mais comme nous sommes déjà pourvus - prévision du bateau oblige - nous ne les achèterons pas ... Direction la pièce du  plâtrier urgentiste ; nous attendons encore un peu puis Jocelyne passe entre les mains de l'artiste ; Etant donnée le circuit à l'intérieur des urgences, nous précédons ou nous suivons des personnes qui sont arrivés en même temps que nous ce qui nous permet ensuite de comparer les différentes situations. Ainsi une grande femme élégante se retrouve avant Jocelyne avec un plâtre à la jambe !

Ou un homme qui accompagne son enfant est resté tanqué à la radio à cause d'une autre urgence ; bref, ça bouge, on parle et cela occupe le temps.ça y est , Jocelyne "a son plâtre comme les au-au-tres (chanson) "; finalement, nous aurons passé 2h dans les urgences de l'hôpital universitaire, les gens ont été très gentils, serviables, pas stressés et certainement professionnels ; le plâtrier urgentiste m'a même semblé éprouver un certain plaisir à ce que je le prenne en photo - je lui ai demandé la permission ; il semble très fier de sa profession ; et il a raison !

Rien ne nous sera facturé, les soins sont gratuits pour les étrangers !

Nous rappelons notre copain Miguel, retour à la marina Sansouci en passant par le Telebanco pour avoir un peu de cash et se payer une paire de béquilles "muletas" toute neuve à la parapharmacie pour Jo. Miguel connaît un bon magasin FARMACONAL, genre Médical Littoral pour les professionnels ; on a pris ce qui il y avait ... Arrivés à la marina, nous mangeons puis nous passons notre temps à chercher un Air bnb, tâche que Jo a assuré assise à une table du resto de la marina ; il est 15h30 et comme nous sommes les seuls clients, nous agglomérons à notre table, l'inspecteur de l'armée, Milton et Miguel notre DNCD puisqu'ils travaillent à la marina et entre temps ont fait la clearance d'un OVNI 43 pavillon français qui venait de Port Antonio - Jamaïque (super petite marina) - via un mouillage à La Salinas (on pourra reparler de tout cela) ; bref, nous échangeons avec nos inspecteurs autour de boissons gazeuses - bière pour Milton et eau gazeuse pour nous -, nous parlons de nos enfants, de l'armée, de l'amitié franco-dominicaine, de la situation économique du pays, de la culture ; mais pas de la faim dans le monde, faut pas exagérer ! 

En fait, les français semblent être appréciés ici pour la culture et la proximité de l'état d'esprit avec les dominicains à l'inverse des américains - US - avec qui ils n'échangent que commercialement.

Vers 18h30, à la nuit tombante, les serveurs nous ont expédiés à l'extérieur de la terrasse du resto pour nous reléguer dans la partie bar de la terrasse - c'est vrai cela fait tâche une estropiée dans une salle de resto !

En fait, nous attendons Didier et les suissesses pour leur dire au revoir car entre temps Jo a trouvé une "habitacion" dans le centre historique de Santo Domingo, appelé "Zona Colonial" pour 20 eur la nuit ; en plus, c'est chez l'habitant donc des échanges en perspectives.

Il est 20 heures, nous décidons de partir car nous devons rejoindre le logement. Didier vers 16 h m'avait dit :"A tout à l'heure !" sachant que nous partirions avant ce soir  mais bon , tant pis, nous n'avons pas pu faire de sérieux au revoir. Pour finir et avant que Miguel et Milton nous véhiculent sympathiquement à la Calle Arzobispo Portès, nous nous faisons prendre en photo par un serveur du restaurant-bar de la marina.

Arrivés au Air bnb, accueil par Carlos, un jeune bien sympa, la maison est agréable et est en rénovation pour accueillir jusqu'à 5 locataires Air bnb ; c'est en fait un RDC d'une bâtisse. 5 chambres se succèdent le long d'un couloir en plein air, la notre est OK ; nous découvrons dans la partie commune Felipe un brésilien qui travaille chez Erickson et qui est par ici pour un projet d'implantation d'antennes Wifi ; nous discutons et échangeons jusqu'à tard, nous nous couchons à 1h30 locale ...

Le lendemain, avec l'envie de découvrir et de raconter la ville, je me lève vers 7h ;  prends le petit déj et quelques photos de l'endroit puis je sors pour faire quelques courses et aller à l'officina de turismo pour les infos dans la ville et sur l'île pendant que Jo se repose ; je rentre vers 13h30 entamé par la chaleur ambiante et une déambulation dans les rues ; nous mangeons et faisons une sieste bien méritée ; le soir, nous sortons manger au resto et voir un spectacle à la Plaza de Espana. Il faut  dire que c'est samedi soir et que c'est l'endroit où cela bouge le plus ; il y a des familles avec les enfants qui jouent partout, des terrasses de restaurant qui sont pleines et des jeunes qui s'amusent bien. L'aller et le retour se sont faits en taxi par la société AEROTAXI recommandée par Anna-Maria, la loueuse en chef de l'habitacion ; c'est un peu compliqué pour commander le taxi par téléphone, vu que nos ne parlons pas bien l'espagnol, mais nous nous en sommes sortis après avoir fait répéter les choses. En plus, il faut demander l'indicatif du taxi "l'unidad" mais également demander la couleur. Nous sommes rentrés à 23 h passé sans inquiétude. Il faut dire que les rues du centre historique sont surveillées, qu'il y a toujours un policier en uniforme militaire de la policia nacional ou un autre de la CESTUR ou PILOTUR, la police touristique.

Le logement où nous résidons a une certain charme, le propriétaire l'a décoré avec goût et les différents styles rococo, néoclassique, naïf ou moderne cohabitent de façon harmonieuse ; cette maison a une âme. Par contre, le service est un peu aléatoire et les communs sont laissés à l'appréciation du résident permanent qui est en fait un étudiant en vacances de 20 ans à peine, Carlos ... 

Pendant que Jo est en repos forcé à l'habitacion, je déambule dans les rues de Santo Domingo trouvant tantôt des rues très typiques, des poteaux électriques peints, des graffitis, des motocyclettes d'un autre âge, des ruines, des monuments, des marchands ambulants et des choses improbables ... A vous de voir

Il faut en profiter car demain, nous partons sur Puerto Plata en bus ; nous allons traverser le pays du sud au nord et pouvoir tremper les pieds dans une eau bleue turquoise ...