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La Habana (Cuba)

Dans le taxi vers l'hôpital
Dans le taxi vers l'hôpital

Nous arrivons à La Havane - La Habana en espagnol - et je ne suis pas bien. De plus, nous n'avons rien réservé, le seul point de chute que nous ayons est une adresse donnée par Cristina à Santiago. Par chance, nous faisons passer notre taxi dans la bonne rue et nous stoppons devant l'immeuble, nous appelons la dueña, Ibis, et après présentation nous prend en charge. Nous payons le taxi et disons au revoir au couple de français, dont la femme pestait un peu car on ne l'ait avait pas déposé avant. Bref, on se casse ...

Nous sommes pris en charge par Ibis, moi par terre, Jo et les proprios très inquiets. Ibis nous dit qu'elle n'a pas de place pour nous cette nuit mais qu'elle peut nous loger à partir de demain. Pour aujourd'hui, nous allons loger dans la maison d'un voisin de l'autre côté de la rue. A peine arrivés, la crise recommence plus forte et je vomis sur le trottoir !! Super, les français ! Bonjour La Havane !

Direction, la Clinique Internationale pour les étrangers dans un taxi très "roots", le proprio Enrique, très gentil nous accompagne. Arrivés à la clinique, je suis pris en charge immédiatemment par l'équipe médicale, ils sont supers. Moins d'une heure après, diagnostic et soins sont apportés : c'est une crise de colique néphrétique. Piqures et anti-douleurs pris, tout baigne ! Plus mal ! Nous rappelons un taxi et direction la casa d'Enrique.

En fait, la crise est dûe à la déshydratation. Donc, il faut boire beaucoup d'eau - ou de la bière, de l'avis du médecin, et surtout de l'eau citronnée. Tout est bien qui finit bien. Le médecin s'efforçait de parler français et pratiquait l'humour en plus de la médecine.

En fait, par jalousie, puisque Jo a été à l'hôpital, je devais faire pareil pour faire également mon intéressant.

En tout cas, les médecins et personnel soignant ont été très rapides et compétents.

Le malecón, le bord de mer, un dimanche soir à La Havane
Le malecón, le bord de mer, un dimanche soir à La Havane

Retour chez Enrique et après une collation et une sieste réparatrice, nous commençons à explorer La Havane. La ville est en travaux de toute part, les rues, les allées, le bord de mer - le Malecón. Vu mon état, nous restons à proximité de la chambre et j'ai pris avec moins les anti-douleurs et l'anti-spasmodique. Nous prenons quelques photos, allons boire un cocktail au coin de la rue dans un bar tranquille du bord de mer. Nous poursuivons en mangeons quelques plats typiques, pescado arroz con frioles y vegetales. Après une promenade digestive le long du Paseo José Martí, nous rentrons gentiment à la casa. Ce paseo arboré est pavé de marbre tout le long et a gardé sa décoration 1900 ; c'est très joli et reposant comparé aux trépidations de la ville.

Premières impressions de La Havane : au loin, la zone pétro-chimique et le port de commerce
Premières impressions de La Havane : au loin, la zone pétro-chimique et le port de commerce

Dimanche 13 Mars, la nuit a été un peu agitée, en fait j'ai refait une crise moins forte mais tout de même assez pour être mal un moment mais bon on se reposera plus tard. Ce matin après un très copieux petit déj, nous démenageons chez Ibis après avoir chaleureusement remercié Enrique et sa femme Ana pour leur accueil et leur sympathie. Au fait, Ibis, ce n'est pas une chaîne d'hôtel ! Ici, c'est le prénom de la propriétaire de la casa particular où nous demeurons désormais. Son mari, Amado, est très sympathique et compatissant, il nous offre le café et nous discutons un peu. Nous partons dans notre chambre pour nous arranger et nous sommes ensuite pris par le sommeil ... Vers 15 h, après un repos réparateur, nous sortons en ville.

 

Un quartier touristique du vieux La Havane
Un quartier touristique du vieux La Havane

Cette fois-ci, nous nous aventurons plus loin qu'hier et découvrons le vieux La Havane, c'est une suite de petites rues entrecoupées de monuments célébrant la révolution et de monuments historiques datant de plusieurs siècles. Les parcs et jardins publics sont nombreux ; les touristes sont également nombreux et grouillent dans toutes les rues toutes les nationalités sont présentes. En discutant avec certain, nous sommes tous du même avis : nous profitons des derniers temps sans les touristes américains et leurs capitaux pour vister Cuba. Après, il sera trop tard et cette vie cubaine fait de petites tiendas disparaitront au profit de chaînes de restauration rapide américaine.

Avec Gladys et José lors de nos retrouvailles
Avec Gladys et José lors de nos retrouvailles

Dans l'après-midi, nous avons rendez-vous aujourd'hui avec Gladys et son fils José, vous vous rappelez, les personnes qui nous hébergaient à Puerto Plata en République dominicaine. Nous nous étions donné rendez-vous à La Havane entre le 10 et le 15 Mars. Le rendez-vous est donné à l'hôtel Parque Central, l'hôtel des occidentaux de La Havane. Nous nous tombons dans les bras et faisons connaissance avec la belle famille de Gladys, sa belle-soeur et son neveu qui sont cubains.

C'est Dimanche et Gladys n'a pas trop de temps à nous consacrer car sa belle-mère est malade, elle a un cancer, donc un sérieux rendez-vous est pris pour demain en bas de l'immeuble où sont hébergés Gladys et José.

Nous passons la fin de journée et la soirée à marcher dans les rues et à prendre des photos. Après un mojito bien mérité et un bon restaurant dans la vieille place de La Havane, nous rentrons contents à notre logement. Amado nous a gentiment trouvé une dizaine de citron vert pour que je puisse me rétablir au mieux. Quand on dit qu'ils sont biens ces cubains !

Un jour de semaine à La Havane, c'est la vie cubaine
Un jour de semaine à La Havane, c'est la vie cubaine

Lundi 14 Mars, nous visitons La Havane dans la matinée puis après quelques essais, nous retrouvons Gladys et José en haut de la Calle Cuba, donnant sur un petit parc en bordure des anciens remparts de la ville. De chez sa belle-mère, elle a une vue magnifique sur la baie de La Havane. Nous passons quelques heures ensemble en fin de journée avec le cousin de José, charmant cubain de 25/30 ans qui nous sert de guide; de plus, il travaille dans le bâtiment et nous explique les subtilités de la vie cubaine.

Après une heure de balade à la recherche d'un endroit sympa, nous nous installons place San Francisco d'Assis pour boire et manger, nous rions beaucoup en anglais et en espagnol.

 

A proximité du parc, les taxis havanais sont prêts à s'occuper des touristes
A proximité du parc, les taxis havanais sont prêts à s'occuper des touristes

Les cocktails ne se comptent plus et après une ultime balade dans les petites rues du vieux Habana, nous raccompagnons la petite famille, calle Cuba. En fait, nous habitons à moins d'un kilomètre les uns des autres et c'est tranquillement et en toute sécurité dans la soirée que nous rentrons dormir.

La journée a été fatigante et demain, nous avons également une grosse journée.

Mardi 15 Mars, nous partons dans la matinée pour faire le tour de la Havane avec le bus à deux étages à toit ouvert City Tour. L'avantage est que nous parcourons toute la ville et que nous pouvons nous arrêter où nous voulons. La journée est belle quoi qu'un peu ventée ; la ville est étendue et des places immenses ont été construites à la gloire de la révolution.

L´hôtel El viejo y la mar au bout de la marina Hemingway
L´hôtel El viejo y la mar au bout de la marina Hemingway

Arrivés à la fin du parcours aller dans le quartier de la Cecilia, nous descendons pour rejoindre la Marina Hemingway, où l'écrivain américain a passé une partie de sa vie. Nous y allons en taxi habanais des années 50 pour un prix modique. La marina, construite dans les années 50 est immense et quasi vide de bateau, les quais sont très grands. Nous déambulons sous un soleil de plomb. Heureusement, nous sommes bardés d'eau. Sur un quai, nous faisons la connaissance d'un jeune russe avec son bateau plastique qui n'a plus d'étai ... Ceci est une drôle d'histoire ... Ce jeune russe a acheté un bateau de 10 m en plastique de marque américaine dans le Delaware aux US il y a 5 mois. Il le convoie depuis un moment de proche en proche, Après sa dernière escale à Puerto Rico, il y a une semaine, il fit route vers La Habane par un vent de Nord-est.

Jeune russe en galère à la marina Hemingway
Jeune russe en galère à la marina Hemingway

Vers 4h du matin à 30 miles de la marina, fatigué, il n'a pas réussi à apprécier la route d'un cargo ; pendant ce temps, il a éclairé ses voiles et effectué des appels VHF sans succès. N'ayant ni radar ni AIS, ne voyant pas les feux de route du cargo parce que c'est un arbre de Noël, il est rentré en collision avec le cargo ; celui-ci ne s'est rendu compte de rien, il a suivi sa route.

Etrave fortement endommagée et étai pendant, dans la nuit noire, la lune venant de se coucher, il a vite affalé sa GV et frappé ses drisses d'avant sur le rail de fargue au plus près du point d'impact encore valide pour éviter le dématâge ; heureusement, Eole et neptune sont cléments. Une fois le bateau sécurisé, il fit route au moteur sur la marina Hemingway et c'est vers 10 h  du matin locale qu'il est arrivé au port.

Depuis quelques jours, il se renseigne dans plusieurs endroits de la marina pour faire réparer son bateau mais c'est difficile pour lui, ne parlant pas espagnol mais seulement anglais, il doit composer avec la main d'oeuvre locale.

Sa baille à mouillage est explosée également, le rail de fargue est à changer sur 1 à 2 mètres de chaque côté. Bref, la galère. Avant de continuer notre chemin, je lui donne quelques conseils sur la réparation polyester qu'il devrait entreprendre.

Place de la Révolution à La Havane avec le mausolée Martí
Place de la Révolution à La Havane avec le mausolée Martí

Nous finissons le tour de la marina, toujours sous un soleil de plomb, buvons un coup dans unestancot et mangeons quelques gateaux secs. Puis, nous trouvons un gentil cubain qui nous approche à la Cecilia pour reprendre le promène touristes. Dans sa golf, la conversation va bon train et après avoir parlé de la venue d'Obama le 20 Mars, il nous apprend que les Rolling Stones vont faire un concert gratuit le 25 Mars dans un grand stade de La Havane. Heureusement, pour les deux évènements nous serons loin de La havane car ce sera une grande effervescence. Les hôtels sont déjà sur les dents et les casas sont toutes bookées.

Une fois rejoint notre bus, nous effectuons le retour sous le soleil vers la place de la Révolution puis nous descendons vers La Habana Vieja.

Gladys sur le balcon de l'appartement de sa belle-mère
Gladys sur le balcon de l'appartement de sa belle-mère

Le bus promène dans La Havane et nous passons devant l'immeuble où est hébergé Gladys ! Nous voyons Gladys sur le balcon et faisons des grands signes du haut du bus, elle nous voit surprise comme nous, nous la prenons en photo dans de grands éclats de rire ! Quelle vie de touriste !

Arrivés au Parque central au coeur du vieux Havane, nous prenons un autre bus pour découvrir le quartier du port de commerce et le côté Sud-est. C'est la vie du port, du terminal de croisière et des entrepôts datant de plusieurs siècles. Une partie du quartier est en rénovation, l'ancienne gare ferroviaire a été transformé en musée. 

La bandera nacional, ils sont fiers d'être des cubains libres !
La bandera nacional, ils sont fiers d'être des cubains libres !

Plus loin, nous découvrons un terminal de bus pour les locaux, c'est l'effervescence de fin d'après-midi. Sur le chemin du retour, nous repassons devant l'immeuble de Gladys ! Elle est sur le balcon et prend des photos de la baie, nous l'appelons, elle nous voit et nous nous prenons en photos mutuellement en riant deux fois plus fort que tout à l'heure. Tout le quartier est au courant que deux fous furieux de touristes connaissent gladys, habitant calle Cuba. Quelle vie de touriste !

 

Dans le restaurant, ambiance cubaine assurée !
Dans le restaurant, ambiance cubaine assurée !

Le bus finit son tour, nous aussi ... Nous décidons de rejoindre un endroit sympathique pour dîner. Au cours de notre balade nocturne, notre choix s'arrêtent sur la Plaza Vieja et un restaurant avec un très bon rapport qualité/prix. De plus, un orchestre local joue des airs cubains syncopés, le rythme cubain envahit le restaurant. Nous rentrons gentiment à notre casa, par la calle Cuba pour voir si nous ne voyons pas Gladys. En arrivant en bas de son immeuble, le serveur du café d'à côté nous reconnaît comme étant les touristes du bus dans l'après-midi, nous rigolons beaucoup en buvant finalement un mojito. Nous rentrons ensuite contents des rencontres et des événements d'aujourd'hui. 

Nettoyage du Paseo del Prado pour la venue d'Obama
Nettoyage du Paseo del Prado pour la venue d'Obama

Mercredi 16 Mars, nous expérimentons la banque havanaise pour retirer de l'argent. En chemin, nous passons sur le Paseo del Prado qui est en plein nettoyage pour la venue d'Obama. Dans un première banque, nous attendons dehors, comme dans toutes les administrations ; notre tour arrivant, nous apprenons qu'ils ne prennent pas les MASTER CARD au guichet ... On nous indique une autre banque qui accepterait les MASTER CARD, notre tour arrive et manque de bol, il n'y a plus de connexion internet donc impossible de retirer de l'argent au guichet, on nous dit de revenir à une heure de l'après-midi. Nous décidons d'aller à la Banque de Crédit et du Commerce, au siège calle Obispo . La file d'attente est interminable, chaque personne doit prendre un ticket comme à la sécu, les touristes ont un compteur spécial, les locaux ont leur guichets ... Quelques guichet pour plus de cinquante personnes qui attendent de retirer de l'argent, un certain flottement dans les numéros d'appel et nous réussissons à passer en seulement 45 min., un couple de français arrivé avant nous abandonnent ... Il est maintenant un heure et demie passée, nous avons faim et mangeons des pizzas pour un prix cubain. Retour à la casa pour une sieste bien méritée. Vers 15h30, après avoir réglé notre casa, nous partons en ville. Nous croisons dans l'escalier un couple épuisé et chargé de bagages.

Café cubain, Gilbert et Lisette se faisant coiffer par Ibis
Café cubain, Gilbert et Lisette se faisant coiffer par Ibis

Amado les aide et nous dit : "ce sont des français, venez, nous allons prendre le café ! " Ils passaient, cherchaient une casa, n'avaient pas réservé. Gilbert, le mari, nous dit qu'il a vu Amado sur le trottoir, et vu que c'est une personne sympathique, a tout de suite décidé qu'ils dormiraient ici. Cela tombe bien, une chambre venait de se libérer dans la casa d'Ibis et Amado ...Nous prenons le café et discutons bien deux heures en mélangeant français et espagnol. Lui est français, elle cubaine, et vivent ensemble aux Canaries à Fuerteventura depuis 8 ans. Comme Lisette se plaignait de la chaleur et en avait assez de sa chevelure, Ibis lui propose de la peigner et de lui faire des nattes, tradition cubaine entre femmes. Gilbert possède un grand terrain perdu dans le Nord de l'île Fuerteventura où il a construit trois maisons et en loue deux pour les touristes. Ils sont venus à Cuba quelques temps visiter la famille à Cienfuegos et ailleurs. 

Orchestre de musique cubaine au Café Paris
Orchestre de musique cubaine au Café Paris

Les discussions vont bon train et sont variées passant du bateau aux Canaries en passant par Air bnb et d'autres ... Sur ces entrefaits, il est maintenant 17h30 passé, Gilbert, passionné de photo, déclare qu'il doit impérativement partir en quête de photos car la lumière est propice aux belles images. Rendez-vous donc est pris à plus tard. Nous sortons à notre tour fureter dans le vieux Havane et passer une nouvelle soirée dans le quartier touristique. Nous buvons un verre au Café Paris sur la rue Obispo, un orchestre joue de la musique cubaine et nous en profitons pleinement. Les sons chauds et cuivrés se répandent parmi les tables tables en terrasse et font vibrer l'atmosphère.

Belle pensée de Confucius prise dans un atelier alternatif
Belle pensée de Confucius prise dans un atelier alternatif

La vie s'écoule gentiment à l'ombre de la terrasse du café et les sons cubains des mélodies couvrent les bruits de la rue très passante de la calle Obispo. Nous restons un long moment à profiter de cet instant. Nous sommes tout de même dans la capitale cubaine ! Se sachant chanceux pendant que d'autres sont dans le froid européen, nous en profitons doublement ... Nous nous mettons en quête d 'un restaurant puis après une longue balade retour dans la douceur de la nuit cubaine, profitant de la vie, nous rentrons à notre casa, Calle San Lorenzo.

En arrivant, nous retrouvons nos amis français des Canaries. Ils sont entrain de boire le rhum avec les propriétaires. Nous nous joignons à eux, et la discussion reprend bon train comme si de rien n'était avec des anecdotes et des récits, entrecoupés de rires et de bons mots. Tout le monde est bavard et le rhum aide bien à nous sentir en amitié. Vers une heure du matin, nous décidons tous d'aller nous coucher, tout le monde doit récupérer et la journée à venir s'annonce chargée pour tout le monde ...

Playas del Este : la plage de Tropicoco ; kite surf et Hobie Cat
Playas del Este : la plage de Tropicoco ; kite surf et Hobie Cat

Jeudi 17 Mars, après le café et une nouvelle discussion avec Lisette et Gilbert, nous partons enfin vers midi prendre un bus touristique pour les plages de l'est de la Havane ; l'arrêt est au Parque Central, en suivant du paseo del Prado, la journée est belle et s'annonce bien. Le bus part juste après notre arrivée, tout baigne ... le bus est plein de touristes comme nous, souhaitant respirer l'air pur et se baigner dans l'océan Atlantique. Après un trajet vers l'est en longeant les villages peuplés de la périphérie, nous arrivons dans une zone très touristique remplie d'hôtels aux noms évocateurs : Hotel Atlantico, Hôtel Mirador del Mar, le Palm Beach, ... Nos nous arrêtons à l'arrêt de l'hôtel Tropicoco puis prenons le chemin de la plage. En arrivant, nous sommes frappés par la blancheur du sable et la plage privée de l'hôtel avec ses parasols et chaises longues en rang d'oignons.

Le Castillo de Los Tres Reyes Del Morro
Le Castillo de Los Tres Reyes Del Morro

Nous nous installons sur la plage, profitant de l'air pur et du sable blanc. Après une baignade et un pique-nique, nous siestons dans la torpeur du début d'après-midi. Après un moment, nous regagnons l'arrêt de bus pour repartir vers le bruit et la chaleur urbaine. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au Castillo de Los Tres Reyes del Morro, magnifique forteresse 17 ème construite sur la rive droite de la baie de La Havane avec son phare balisant la pointe Est et l'entrée de la baie de La Havane.

Ibis teste la machine à masser sur Jocelyne, moment de fou rire
Ibis teste la machine à masser sur Jocelyne, moment de fou rire

Après cette visite, nous regagnons l'arrêt pour repartir dans le vieux Havane mais les bus revenant des plages de l'Est sont tous pleins, nous attendons près d'une heure et lors du passage du dernier bus du soir, nous pouvons monter en surnombre. Le trajet se fera debout dans la chaleur et le bruit. Après avoir mangé très bon marché et bien  copieux au restaurant " El Jardin de l'Oriente" nous rappelant notre séjour dans l'Est de l'île, nous rentrons sans tarder à la casa, avec notre bidon de 5L d'eau fraîchement acheté et fatigués de notre journée. Après un moment, nos amis, Lisette et Gilbert rentrent à leur tour, nous parlons à nouveau un moment puis Ibis sort un masseur électrique pour masser Amado qui souffre du dos ; Devant nos interrogations, Ibis nous fait l'article et teste l'appareil sur les pieds et la cheville de Jocelyne ; moments de fous rires car cela chatouille la plante des pieds ; Nouvelle soirée de rigolade ... Et une bonne nuit réparatrice en perspective ; la suite des aventures demain car nous partons à Matanzas ...