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Cienfuegos (Cuba)

La campagne de Trinidad à Cienfuegos
La campagne de Trinidad à Cienfuegos

La route de Trinidad à Cienfuegos s'est fait sans trop de difficulté. Les paysages traversés sont variés, nous avons longé la mer puis nous nous sommes enfoncé dans l'arrière-pays. Le chauffeur de bus sést arrêté en pleine campagne dans un lieu-dit pour donner des affaires à une vieille dame. En fait, cela arrive souvent que pendant un trjet, les chauffeurs s'arrêtent hors de ceux prévus pour soit s'acheter quelques choses dans une tienda ou bien pour distribuer ou prendre des choses. Cela fait partie de la vie cubaine.

La cathédrale de Cienfuegos
La cathédrale de Cienfuegos

Nous arrivons finalement à l'horaire prévu, sans encombre. Notre loueur nous attend à l'arrivée du car. La ville de Cienfuegos est très animée et três étendue.

Beaucoup de monde présents, locaux et touristes compris. Après avoir posé nos affaires chez notre logeur, nous sortons visiter la ville, mais les commerces ferment déjà et nous déambulons dans la ville à la nuit tombante. La place de la cathédrale est très spacieuse et bien entretenue, nous nous y arrêtons finalement pour boire en terrasse un Mojito et une piña collada sin alcool. Après un repas léger dans un snack local, nous rentrons dans nos pénates. Demain, nous partons voir la marina.Par ailleurs, nous avons demandé à notre logeur de rester une nuit de plus car les bus sont pleins pour La Havana mais il nous dit que c'est plein et que nous devrions déménager dans une autre casa à une rue de là ... Pas grave, on bougera.

Dans l'omnibus de Cienfuegos
Dans l'omnibus de Cienfuegos

Jeudi 10 Mars, après un petit déjeuner copieux, nous partons pour la marina de Cienfuegos et comme elle est à 3 kilomètres de notre logement, nous décidons d'expérimenter le bus local. Cela ne représente pas grand risque puisque nous demeurons dans le centre ville historique et touristique de la ville sur la calle 37 et que la marina se situe tout en bas de cette grande artère Calle 37. Bref, c'est tout droit. Nous demandons dans la rue le numéro du bus qui va à la marina et nous tombons sur une femme charmante qui nous explique tout, celui qu'il faut prendre et celui a ne surtout pas prendre, nous engageons ensuite la conversation sur le thème, mais vous êtes de quel pays ? Et pour finir, elle nous offre à chacun une pièce de 25 centimes de peso cubain en nous souhaitant bon voyage. Elle refuse que nous lui payons quoi que ce soit et nous dit qu'elle est fière d'être cubaine et que pour elle, c'est un devoir de bien recevoir les étrangers et qu'ils puissent garder un bon souvenir de Cuba. Quand on vous dit qu'ils sont chouettes, ces cubains !!

La marina de Cienfuegos
La marina de Cienfuegos

Enfin, nous prenons le bon bus, la ligne 1 après un certain temps d'attente ; l'omnibus descend tout droit vers la marina, cela coûte un peso nacional (4 centimes de CUC) ...

La marina est muy linda comme on dit ici, très jolie dans son écrin bleue. Par contre, les bateaux sont dans des états divers, certains sont en hivernage, d'autres ont l'air d'être utilisé régulièrement ; enfin, il y a une épave tout droit sortie de Pirates des Caraïbes. Nous en profitons pour boire des jus de fruits au bar de la marina ...

D'autres bateaux sont présents également dans la baie au mouillage, et c'est le port qui gère les bateaux et font la clearance d'entrée : le mouillage, obligatoire devant la marina coûte environ 10 CUC la nuit pour un bateau de 50 pieds.

Nous promenons sur les quelques pontons, après avoir laissé nos passeports à l'entrée de la marina. L'atmosphère du lieu est très calme, nous faisons la connaissance d'allemands, propriétaires de deux bateaux, les deux au mouillage, nous échangeons des récits de mer en mélangeant allemands, français et anglais ... Les deux ont traversé l'un tout seul du Cap Vert et l'autre couple qui accueille actuellement leur fille sont partis des Canaries ...

Nous quittons la marina et partons vers la pointe sud de la ville qui forme une petite presqu'île, il y a un grand espace hôtel-restaurant avec une petite promenade et un jardin. On se croirait sur le lac d'Annecy, les palmiers en plus. Après quelques déambulations dans le jardin, nous décidons de manger local en commandant des "choses" il n'y pas d'autres mots, cela ressemble à des restes de viande frits, genre graillons ...

Nous ne tenterons plus ce genre de nourriture ; bref, on mangera mieux ce soir ...

Cela bouge fort au mouillage dans la baie
Cela bouge fort au mouillage dans la baie

Tout à coup, en début d'après-midi, le vent monte assez fort ce qui fait tout voler dans le jardin, le clapot devient important dans la baieet il y a même des embruns sur la pointe. Tous les bateaux au mouillage ont tourné vers le Sud-est et sont fortement balançés. Le mouillage est soumit à rude épreuve. Sur le chemin du retour de la pointe, nous retrouvons nos amis allemands qui baladent comme nous et nous expliquent qu'ils ont des ancres de poids et des chaînes de 14 pour l'un et 10 pour l'autre donc rien à craindre pour eux.

Le chemin du retour vers la maison est paisible, nous achetons de l'eau car il fait chaud, voire très chaud ... Nous avons demandé à notre logeur de rester une nuit de plus mais il nous dit que c'est plein et que nous devrions déménager dans une autre casa à une rue de là ... Pas grave, on bougera.

La mer de Lentille (!) au musée maritime
La mer de Lentille (!) au musée maritime

Vendredi 11 Mars, dernier jour plein à Cienfuegos, après un petit déjeuner copieux, le dueño, le propriétaire des lieux nous informe qu'en fait il s'est trompé de jours et que ce soir nous pouvons rester ; cela nous arrange car nous commençons à fatiguer de changer fréquemment d'endroits. Nous partons pour le terminal Viazul pour prendre des billets pour demain, mais c'est encore plein donc nous nous mettons sur liste d'attente pour demain en troisème position. En sortant, il y a toujours des gens qui proposent des taxis collectifs et finalement nous nous laissons tenter pour un trajet à La Havane de porte à porte en Peugeot 405, à prix raisonnable après négociation.  Nous sommes soulagés et le coeur léger mangeons quelques pizzas, achetées dans la rue. Après un passage au Telepunto, direction le musée maritime. C'est très intéressant de voir comment sont retranscrits les évènements maritimes dans cette partie du monde. Le musée évoque ainsi la découverte des Amériques par Cristóbal Colón - Christophe Colomb -, la description de la mer de lentille au 17/18 ème siècle puis les diverses occupations au cours des siècles et l'époque actuelle avec les diverses ressources maritimes et les métiers qui s'y rattachent. Le musée expose aussi des objets de la vie courante des marins militaires durant tous ces siècles ainsi qu'instruments de navigation. La visite est plaisante, nous étions seuls dans le musée et le personnel du musée sympathique. Nous avons passé un bon moment. Après avoir remercié tout le personnel, je file au Telepunto pour vous raconter tout cela tandis que Jocelyne va se reposer à la casa pour se reposer.

Vers 19h à la fermeture du Telepunto, Jocelyne me rejoint et nous partons boire le Mojito et la Piña Collada sans alcool dans notre bar préféré sur la place du Parqué José Martí . Après un repas léger dans notre caféteria habituelle, nous rentrons fourbus mais contents de notre journée ...

Y a plus personne à la barre !
Y a plus personne à la barre !

Samedi 12 Mars, jour du départ pour La Havane, mauvaise limonade, je ne me sens pas bien après le petit déj, le chauffeur de taxi vient nous prendre à 10h30, il est 9h et j'ai mal au bide. Je fais quand même les choses courantes de jour de départ avec lenteur mais détermination. Je vais chercher un bidon de 5 L d'eau avec l'allure d'un handicapé. En revenant, les choses empirent, je suis obligé de m'allonger par terre en attendant le taxi. Jo ne veut plus partir qu'en à moi, je préfère faire route vers la capitale si par obligation je dois aller à l'hôpital. Fianlement, notre taxi arrive et nous partons dans la 405. Avec nous, il y a un couple de français, la trentaine et vu mon état, ils me laissent aller devant, je peux être le plus allongé possible. Le bas ventre et les reins me font mal mais je resiste et finalement je m'endors calé sur une fesse. Me réveillant non loin de l'arrivée, la soif me vient car il fait très chaud je bois donc peu mais assez pour me relancer une crise. Bonjour La Havane ...