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Puerto Plata (Saint Domingue)

Une arrivée remarquée à Puerto Plata
Une arrivée remarquée à Puerto Plata

Nous sommes partis de Santo Domingo mardi 9 février au matin par le bus de 10h30 au terminal de la compagnie CARIBE TOUR direction to Puerto Plata où Jocelyne a réservé par Air bnb un logement à l'écart du centre ville avec les commodités qu'il faut eu égard à sa jambe dans une gouttière plâtrée ; nous avons pu admirer la campagne dominicaine par la route principale qui traverse le pays du sud au nord ; nous sommes passés par Bonao, La Vega et Santiago. La végétation est variée quoi que principalement tropicale mais nous avons pu voir des sapins ! Nous avons également vu des plantations de citron, de bananes, de tabac, essentiellement. Nous avons traversé des collines où les concessions minières se succèdent entrecoupées de villages perdus construits de briques et de brocs en fait de parpaings, de bois et de tôles ondulées.

Nous avons ensuite passé un tunnel à près de 850 m  d'altitude pour redescendre sur la "Cordillera septentrional" avant d'arriver à Puerto Plata vers 14 h où Félix, le fils de Gladys, notre logeuse nous attendait ; Arrivés à leur maison, nous avons été bien accueillis et avons emménagé sans problème. Le studio est correct mais manque de quelques bricoles. En fait, La famille de Gladys est revenue s'installer au pays après avoir vécu à New York et depuis leur arrivée il y a deux mois à peine, aménage petit à petit leur maison pour y vivre ; leur partie de vie est assez grande pour loger son fils et accueillir de la famille de passage en plus du studio "Air bnb". Elle est masseuse genre kiné et veut installer un salon dans sa maison; son fils travaille quant à lui dans un "beauty salon" et s'installera avec sa mère pour travailler ; leur projet semble bien parti.

L'entrée gardée du quartier de Costambar à l'extérieur de a ville de Puerto Plata
L'entrée gardée du quartier de Costambar à l'extérieur de a ville de Puerto Plata
Jocelyne massée par Gladys avec Félix derrière
Jocelyne massée par Gladys avec Félix derrière

Après l'installation, Gladys et Félix ont pris Jocelyne en main, disant qu'après 5 jours il fallait faire respirer la cheville et faire travailler l'articulation du pied sans le poids du corps ; donc, ils l'ont inspectée et Gladys a prodigué un massage autour de la cheville puis remis la gouttière en place ; Jocelyne s'est tout de suite senti mieux . Ensuite, nous avons partagé un repas et continué à discuter tard dans le soirée, mélangent allègrement anglais et espagnol ...

Les pêcheurs entrain d'installer leur moteur hors-bord avant la sortie
Les pêcheurs entrain d'installer leur moteur hors-bord avant la sortie

Lendemain matin, sans Jo qui s'astreint au repos forcé, visite des alentours en commençant par la plage entre 8 et 10 h , c'est à ces heures que c'est le mieux, peu de monde et on évite la grosse chaleur. J'ai rencontré des pêcheurs de langoustes qui partaient sur leur barque pour la journée ; je suis resté un moment avec eux à les regarder installer leur moteur hors-bord, à prendre quelques photos d'eux, et à les aider à mettre à l'eau ; ils ont passé les premières vagues et ont rapidement atteint les vagues déferlantes sur les hauts fonds coralliens. Sur leur barque, ils ont installé un compresseur d'air avec un long tuyau comme cela ils descendent avec leur fusil et leur tuyau d'air frais et peuvent chasser la langouste et autres poissons de roches.  En mettant à l'eau, le patron m'a même proposé de venir avec eux ; devant mon aimable refus vu que cela n'était pas prévu, il m'ont proposé de venir demain matin (ou un autre) aux mêmes heures entre 8 et 9 h pour partir avec eux la journée ; ils sont gentils ces gens-là !

La partie de "bocce" cousine du jeu de pétanque
La partie de "bocce" cousine du jeu de pétanque

La plage très arborée se prolonge et m'amène sur une partie aménagée avec des bars et des boutiques et un boulodrome !! Oui, vous avez bien lu, un boulodrome à la lyonnaise certes, mais un boulodrome. En fait ici, il y a beaucoup de retraités du continent américain la plupart canadiens qui ont acheté une maison ou qui louent un logement et ils se définissent tous par le lieux d'où ils ont émigrés, ils se disent italiens ou français mais sont de Toronto ou Montréal. A côté du boulodrome, 4 femmes jouent ardemment à un jeu de boules qui ressemble à la lyonnaise ; les boules sont en bois comme le cochonnet, et sont plus gros que ceux de la pétanque ; en parlant avec l'une d'entre elles qui se dit seule italienne des quatre joueuses, ce jeu s'appelle la "bocce" et se joue comme tous les autres jeux de boules ; sur leur conseil vers 16-17 h, l'après-midi même, j'y suis retourné et j'ai vu les hommes jouer ensemble parlant italiens et discutant les points ; quant aux femmes, elles jouaient à la canasta à la terrasse du bar de plage.

Le soir nous mangeons chez Gladys de manière informelle avec son fils cadet José, son fils benjamin Félix et sa copine Wanda, échange de recettes de cuisine et discussions sur la vie des locaux et le monde américain du Nord ; en fait, Gladys a vécu 50 ans aux USA dont 20 ans à "Nueva York", son dernier fils vit à Boston et est en visite chez sa mère et Félix est venu dans le pays de sa mère pour s'installer pour de bon après avoir fait sa vie aux USA. José a un accent US très fort, Jo a beaucoup de mal à le comprendre ; cela déclenche beaucoup de rires à tous. Quand à Gladys, elle parle anglais avec un fort accent dominicain espagnol ce qui le vin aidant, nécessite parfois de faire répéter ; bref, nous parlons beaucoup et rions énormément.

Le long de la route national 5 en allant en ville
Le long de la route national 5 en allant en ville

Le lendemain, jeudi 11 Février 2016, je vais et je viens à vélo dans le quartier sécurisé où nous habitons ; cela faisait longtemps que je n'avais pas pédalé. Puis, je suis parti visiter la ville de Puerto Plata en vélo en empruntant les voies cyclables adjacentes à la route, les petites motos me dépassent ; je m'arrête de temps en temps pour prendre une photo typique ; les bœufs et en arrière plan les cars en réparation et la centrale électrique , tout est résumé. Et partout les papiers plastiques au bord des routes dans les ruisseaux, dans les champs, il n'y pas d'éducation à la propreté des espaces extérieurs, tout le monde jette tout à même le sol ... 

Une maison à vendre dans un super quartier ! Stéphane, appelles !
Une maison à vendre dans un super quartier ! Stéphane, appelles !

Enfin, je visite la partie touristique de la ville puis certains quartiers moins reluisants ; je discute avec certains commerçants ceux qui ont vécu aux US et d'autres qui n'ont visiblement pas bougé d'ici ; les échanges vont bon train et le vélo les intrigue et fait également parlé ; De rue en rue, je visite le port de commerce, la Muelle, le môle du port, la jetée, puis une pointe où il y a un fortin avec une vue sur la rade de Puerto Plata, puis le bord de mer et ses pêcheurs en barque, les rues taillées au cordeau dans le centre historique, la cathédrale. En fait, c'est une ancienne église qui a été élevée au niveau de cathédrale par le pape Jean-Paul 2 dans les années 1980 ; je me suis ensuite aventuré dans les rues non répertoriées dans les guides touristiques ... C'est très instructif sur la façon de vivre des locaux.

J'ai fini mon tour de ville en rendant visite à Félix qui tient un salon de coiffure avec sa copine Wanda ; on boit un coup, on discute, arrivent Gladys et son fils José sur la petite moto de Philistin, l'haïtien qui fait le jardin de temps en temps chez Gladys ; nous nous saluons tous les quatre.

Sur le chemin du retour, il pleut de plus en plus, cela ressemble à des grains, je fais donc parti des ballets de deux-roues qui, au gré du grain vont et s'arrêtent dans les stations services sur la nacionale 5 pour se mettre à l'abri de l'eau, les grains sont de plus en plus gros et de plus en plus longs ... Bref, je rentre trempé au studio mais bon il fait chaud et pas de risque d'attraper un rhume ; en pédalant, je me réconfortais en pensant que je prendrais une bonne douche mais que nenni ! depuis ce matin, il y a coupure de courant dans la section de quartier où  nous habitons et l'électricité n'a pas été rétablie et donc pas de pompe électrique pour pousser l'eau dans les tuyaux donc pas de douche ! Qu'à cela ne tienne, j'attendrai ...

Shyna chez Mariella, une femme de 30 ans avec 3 enfants dans un logement primaire
Shyna chez Mariella, une femme de 30 ans avec 3 enfants dans un logement primaire

Chez Gladys, nous avons fait la connaissance de Shawna que les locaux appellent Shyna, une canadienne qui vit 6 mois dans une maison proche de Gladys et 6 mois à Toronto ; elle vient ici depuis une dizaine d'années en vacances ; depuis 4 ans, elle a un logement fixe en Rép. Dominicaine d'abord dans un autre quartier en location, et maintenant elle a acheté une maison depuis 2 ans et demie ; elle est professeur de mosaïque et elle enseigne dans les écoles autour de Puerto Plata. Elle mène également des actions caritatives dans les "barrios" et dans les hôpitaux. Devant mon intérêt sur les actions qu'elle mène, elle m'invite à la suivre dans la distribution de vêtements et de bonbons qu'elle va faire cet après-midi dans le barrio d'à côté. Comme elle dit : "Tu verras des choses que tu verras nulle part ailleurs et que même certains locaux ne connaissent pas !" Après un moment, nous voilà donc partis à pied en dehors du quartier confortable des résidants étrangers pour un voyage hors du temps dans la partie basse de la banlieue de Puerto Plata. Nous passons d'abord par la poissonnerie semi-industrielle tenue par son petit ami. Il achète le poisson aux professionnels et le congèle pour l'expédier à travers le pays. Dans une remise de sa poissonnerie sont entassés pêle-mêle des sacs de voyage, des sacs plastiques, des bidons de plastique bleus et des cartons de toutes sortes contenant des vêtements, des jouets et d'autres choses sans doute que Shyna expédie du Canada. Elle récupère à Toronto tout un tas de choses dont les dominicains défavorisés ont besoin, elle les expédie par cargo ou avion c'est selon, Cette fois-ci en octobre dernier, elle a ramené 22 bidons de vêtements pour les gens dont elle s'occupe ; aujourd'hui, il ne lui en reste que deux. Elle pioche dedans et fait une sélection pour Mariella, une femme qui a bien du courage car elle vit dans des conditions précaires dans le barrio d'à côté, elle a trois enfants et confectionne des vêtements sur mesure, elle est couturière mais aussi fabrique des petits bijoux et des petites poteries.

Deux médecins en charge des consultations  dans le dispensaire
Deux médecins en charge des consultations dans le dispensaire

Sur le chemin, nous nous arrêtons dans un orphelinat dirigé par un père évangéliste puis à l'église dont il s'occupe, entre planches et parpaings, puis elle me fait visiter la "polyclinica" sorte de dispensaire pour les nécessiteux ; Il y a deux salles de consultation , nous échangeons en anglais avec les médecins présents mais une discussion soutenue s'engage entre Shyna et les médecins sur des personnes dont elles s'occupent et des actions à mener dans les  prochaines semaines. Shyna semble très impliquée dans le tissu associatif local. Elle parle notamment de la préparation d'un mur de mosaïque au sein de l'orphelinat voisin.

Le lendemain matin, Gladys a décidé Jocelyne à partir avec elle voir la mer. En ce début de matinée, il ne fait pas trop chaud,la plage est à moins de 500 m et le chemin se fait facilement la route est assez plate, parfait pour un parcours en béquille, argumente Gladys.

L'attraction de la journée dans le quartier
L'attraction de la journée dans le quartier

Pendant ce temps,  j'ai vu que les employés de la compagnie locale d'électricité coupaient tous les arbres susceptibles de provoquer un court-circuit. Ils ont commencé par le bas de la rue où nous sommes puis sont remontés pour atterrir devant la maison de Shawna. La découvrant discutant avec les employés et un voisin à elle, elle me propose de participer à une distribution de peluches à l'hôpital public de la ville ; j'accepte volontiers et nous voici partis dans le 4x4 rutilant du voisin. Il s'appelle José, c'est un ingénieur colombien de la compagnie de construction et d'entretien des routes en république dominicaine. Nous nous arrêtons dans l'entrepôt du copain de Shawna pour récupérer les peluches dans deux énormes sacs de voyage ; puis direction l'hôpital public Ricardo Lamardo. Arrivés là-bas, nous sommes bien accueillis et dirigés par un garde du service de sécurité aux urgences pédiatriques ; En fait, la distribution débute dès l'instant où nous mettons un pied dans l'hôpital, des bébés et des enfants sont présents partout, les parents nous assaillent pour avoir une peluche. Shawna gère tout cela naturellement. La tournée continue ensuite au premier étage où est le service de natalité, toujours accompagnés par un gars de la sécurité. La distribution prend fin dans une autre salle annexe où des familles attendent on ne sait quoi. La distribution a servi également de visite de l'hôpital. José et moi n'avions jamais vu cela, c'est un peu rude à vivre, cela remue un peu les tripes.

De l'expérience même de Shawna, l'hôpital est très pauvre ; en effet, elle a suivi l'année dernière une femme qui accouchait et son séjour de trois jours à l'hôpital a été difficile. La famille de la femme devait apporter son propre lit, sa propre nourriture, ses propres médicaments, de plus les anti-douleurs pour l'accouchement sont chers.

Nous sommes ensuite allés dans le centre ville de Puerto Plata car José et Shawna ont des emplettes à faire à la grande surface MARGARITA spécialisée pour la maison et le bricolage pour un travail qu'ils ont en commun. Donc, nous voici circulant dans les rues cherchant une place où garer le 4X4 ; en faisant le tour du pâté de maison, nos remarquons une bâtisse de briques abandonnée laissant naître une végétation variée,  fougères et autre plantes locales ; Du coup, se rendant à pied à cette maison pour prendre des photos, nous sommes sollicités par différentes personnes qui veulent que nous rentrions dans leur boutique pour voir les objets qu'ils vendent ; nous ne promettons rien et disons que nous sommes occupés. Après avoir pris l'édifice en photo, notre œil est attiré par la bâtisse adjacente datant de 1915 et abritant un club de Gym. Le quartier a l'air d'avoir vécu et de maigres commerces remplacent les grosses enseignes de la splendeur passée du quartier.

Sur le chemin nous séparant de Margarita, nous sommes interpellés une nouvelle fois par l'employé d'une boutique qui fabrique et vend des bijoux. N'étant pas pressés, nous décidons tout trois de rentrer dans le magasin, étant attirés pour des raisons diverses : les blocs de pierre pour José, les créations artistiques pour Shawna et le joyeux bric à brac de bijoux, de cigares, de peintures et du reste, pour moi.

Shawna et ses nouvelles boucles d'oreille et pedro, l'artiste bijoutier
Shawna et ses nouvelles boucles d'oreille et pedro, l'artiste bijoutier

Nous entrons dans le magasin "THE GRAND FACTORY" et de discussions en visites, nous finissons dans l'atelier de fabrication de bijoux à partir de pierre d'ambre brut et de Larimar une pierre entre malachite et agathe qui fut découvert en 1974 par une jeune fille au bord de l'eau qui se trouve être de la famille du patron qui élabore encore à plus de 70 ans des pièces de bijouterie. Ils nous expliquent le processus d'élaboration en fabricant en direct une paire de boucles d'oreille pou Shawna. Celle-ci est ravie de voir qu'à la fin la paire lui soit offerte en cadeau. Il faut dire qu'ils ont longtemps discuté tous les deux de manière animée sur les différentes techniques de sélection, de taille, de cours de  mosaïque qu'elle donne dans les écoles et les orphelinats, des murs de mosaïque qu'elle a fait- photos de l'iPhone à l'appui, chez elle ou dans les lieux publics et des projets en cours ou à venir.

José est intéressé par les pierres brutes présentent à l'entrée du magasin, reconnaît certaines sortes telles les agathes et s'intéresse également à la Larimar et au bois pétrifié en pierre  ; en tant que chimiste, je suis également  intéressé par tout cela, tant et si bien que Ramon Ortiz le patron m'offre une pierre brute de Larimar coupée sur une face en me disant : "Cela te rappellera Puerto Plata". C'est un cadeau inestimable. Je suis également intéressé par les peintures et les plâtres fabriqués ici ; le style caribéen est très largement présent avec ses personnages noirs et ses décors très colorés peints de manière presque naïve. Enfin, un coin insolite pour moi dans cet espace très créatif et coloré, c'est la fabrique artisanale de cigares ; il y en a de toutes sortes, petits, grands, fins, gros ; une démonstration devant mes yeux effectuée par un employé avec qui j'ai discuté de voyage ; depuis le stade du séchage de la feuille jusqu'à la vente. A la fin de la démonstration, il m'a offert un bon petit cigare plus gros qu'un cigarillo ainsi que des feuilles de tabac en me disant que je pourrai les fumer ! Le top est que nous pouvions fumer dans le magasin ! Alors, j'ai dégusté mon cigare. Hum, que c'était bon ! Les discussions allaient bon train par ailleurs, nous sommes restés plus de deux heures dans le magasin en échangeant nos coordonnées, j'ai même laissé un mot sur le livre d'or !

Puerto Plata est le port de l'argent car c'est de là que l'argent extrait des mines des collines était chargé sur les bateaux pour être expédié à travers le monde. Les bijoux locaux comme la plupart des bijoux amérindiens montés sur de l'argent. Le fil d'argent utilisé par Ramon est en fait un alliage d'argent et d'aluminium, plus facile à travailler.

Aparté sur Ramon Ortiz : c'est un personnage hors du commun qui a été maire de Puerto plata et qui a même brigué la présidence provinciale, il a énormément d'histoires à raconter, c'est un livre ouvert sur la république Dominicaine et il est très conscient des efforts à mener auprès de la population en particulier l'éducation des enfants.

Sur ce, nous repartons à Costambar, le barrio des riches étrangers et retrouver Jocelyne pour lui raconter ces moments inoubliables à Puerto Plata.

Sur ce, nous repartons à Costambar, le barrio des riches étrangers ; José me dépose au studio où je vais retrouver Jocelyne pour lui raconter ces moments inoubliables que je viens de passer à Puerto Plata.

La fin de journée se passe tranquillement entre photos, massage pour Jocelyne et dernier repas avec Gladys et José.

Demain, nous partirons en taxi à Puerto Plata pour atteindre le bus stop pour prendre un guagua pour Cabarete, la cité balnéaire des kite surfeurs ...

En fait, en république dominicaine, il utilise le même terme de guagua qu'aux Canaries pour désigner les bus ; ici, ce sont plutôt des minibus aménagés par chaque propriétaire façon barbadienne.